Des avantages dans l’ancien et aussi dans le neuf
Si l’on s’en tient à la moyenne nationale des prix de vente constaté, l‘ancien se négocie nettement moins cher que le neuf (2350€/m² contre près de 4200€/m²). Mais l’écart n’est pas toujours aussi avéré. Il faut donc également analyser les frais fixes inhérents à l’acquisition, qui eux fluctuent moins d’une commune à l’autre.
Dans le neuf, vous n’aurez en principe pas à passer par une agence, alors que 65% des ventes dans l’ancien se font par le biais d’un intermédiaire. Une économie qui peut aller de 3 à 8% de la valeur du bien tout de même, selon les agences.
Dans le neuf également, les frais du notaire seront moins élevés puisque de 3 à 4 % généralement, contre 7 à 8.5% dans l’ancien.
En matière d’aides, les conditions d’accès au PTZ sont facilitées dans le neuf, alors qu’elles tendent à disparaitre à terme dans l’ancien.
Les communes exonèrent également régulièrement les acheteurs dans le neuf de taxe foncière durant les deux premières années.
Un logement ancien est souvent synonyme de travaux à prévoir, que cela soit pour rafraichir (200€/m²) ou rénover (de 1000 à 2000 €/m²), alors que dans le neuf, vous êtes protégé de cela par les garanties de parfait achèvement ou la décennale de l’entreprise qui a réalisé les travaux. Cela constitue un soutien financier de la part des assurances en cas de mauvaises surprises, qui ne sont pas à négliger dans le neuf.
En matière de garantie, l’hypothèque, très souvent requise dans le neuf, est en revanche plus chère (2 ou 3% du capital emprunté). Dans l’ancien, une inscription de privilège de prêteur de deniers coûtera environ 0.6 % du capital emprunté environ, une caution type Crédit Logement, un peu plus,1.2 à 2%, mais l’emprunteur pourra récupérer une partie des sommes versées en fin de prêt.
Pour bien calibrer son projet immobilier, il est donc recommandé de lister et budgétiser ces frais, en observant l’écart de prix moyen entre neuf et ancien sur sa commune d’achat.
Avec un écart important, l’achat d’un bien ancien sain et avec peu de travaux restera assurément moins cher qu’un bien neuf.
En revanche, en région Parisienne par exemple, où les prix du neuf et de l’ancien sont proches et élevés, le coût final doit s’analyser plus finement, car il risque d’être sensiblement identique.